Causes
Parmi les causes potentielles, on retrouve les accidents de roulage et de la voie publique, les chutes de hauteur, les traumatismes sportifs…
Le traumatisme peut être causé par un impact direct sur le genou ou suite à une torsion du membre.
Diagnostic
Le diagnostic repose sur la clinique et la réalisation d’examens complémentaires.
Le patient peut se plaindre de douleurs intenses, avec apparition d’un gonflement du genou dans le décours du traumatisme. La mobilisation de l’articulation peut être impossible de même que la mise en appui et la marche.
L’examen clinique recherche une déformation articulaire, une mobilité anormale des différentes structures osseuses surtout présentes dans les cas graves.
Le bilan radiographique comporte des radiographies standards pour confirmer la présence d’une fracture, ainsi que sa sévérité.
Un CT scan est effectué dans certains cas et apprécie de façon plus précise les fractures complexes afin d’orienter au mieux la prise en charge.
Une IRM peut parfois être demandée.
Traitement
Le traitement de la fracture dépend notamment de la présence d’un déplacement des fragments osseux et/ou de l’atteinte des surfaces cartilagineuses.
Le traitement médical est réalisé en cas de fracture simple, sans déplacement avec respect des surfaces articulaires.
Le genou est alors immobilisé dans une attelle ou un plâtre.
Des antalgiques et/ou antiinflammatoires sont prescrits de même qu’une prévention thromboembolique dans le but d’éviter l’apparition d’une thrombophlébite.
Des contrôles radiographiques sont réalisés pour s’assurer de l’absence de déplacement secondaire ainsi que de la bonne consolidation osseuse.
La rééducation est nécessaire et démarrée le plus rapidement possible.
Intervention
Le traitement chirurgical est réservé aux fractures déplacées ou à haut risque de déplacement secondaire.
L’intervention chirurgicale est effectuée sous anesthésie locorégionale ou générale, en hospitalisation de plusieurs jours.
Le but de la réparation chirurgicale (ostéosynthèse) est de restaurer l’anatomie de l’articulation et de permettre une mobilisation précoce.
Le choix du matériel utilisé (plaques, vis, tiges) dépend fortement du type de fracture à traiter.
La kinésithérapie post-opératoire est primordiale. Elle doit être débutée le plus précocement possible même si la mise en appui n’est pas toujours autorisée dans un premier temps.
La rééducation est souvent longue et dépend du type de fracture et de sa sévérité.
Le matériel mis en place peut faire l’objet d’un retrait dans un second temps opératoire.
